Communauté Hothâl de les bèles Paroles
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« Le chrétien moderne ne demande pas à Dieu de lui pardonner, mais d'admettre que le péché n'existe pas. »

« Beaucoup n'aiment l'homme que pour oublier Dieu la conscience tranquille. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 178


« Être chrétien à la mode actuelle consiste moins à nous repentir de nos péchés qu'à nous repentir du christianisme. »
— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 180


« Le chrétien moderne se sent professionnellement obligé à se montrer jovial et blagueur, à sourir complaisamment en exhibant sa denture, à affecter une cordialité niaise, pour prouver à l'incrédule que le christiannisme n'est pas une religion "sombre", une doctrine "pessimiste", une morale "ascétique".

Le chrétien progressiste nous empoigne la main en arborant un large sourire électoral. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 180-181


« "L'Église primitive" a toujours été l'excuse favorite de l'hérétique. »
— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d'un vaincu [Sucesivos escolios a un texto implícito], trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2008 (ISBN 9782851816979), p. 104


« Il suffit de nier la divinité du Christ pour placer le christianisme à la source de toutes les erreurs modernes. »
— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d'un vaincu [Sucesivos escolios a un texto implícito], trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2008 (ISBN 9782851816979), p. 109


« Le peuple qui devient irréligieux acquiert immédiatement tous les défauts bourgeois. »
— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d'un vaincu [Sucesivos escolios a un texto implícito], trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2008 (ISBN 9782851816979), p. 128


« Là où le christianisme disparaît, cupidité, jalousie et luxure inventent mille idéologies pour se justifier. »
— Nicolás Gómez Dávila, Carnets d'un vaincu [Sucesivos escolios a un texto implícito], trad. Alexandra Templier, éd. L’Arche, 2008 (ISBN 9782851816979), p. 130


« La plus grande faute du monde moderne n'est pas d'avoir incendié les châteaux, mais d'avoir rasé les chaumières.

Ce qu'on voit s'effacer, au fil du XIXe siècle, c'est la dignité des humbles. »

— Nicolás Gómez Dávila, Les Horreurs de la démocratie, trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2003 (ISBN 9782268044675), p. 206


« Ce que le moderne déteste dans l’Église catholique, c’est son triple héritage : chrétien, romain et hellénique. »
— Nicolás Gómez Dávila, Le Réactionnaire authentique [Nuevos Escolios], trad. Michel Bibard, éd. Éditions du Rocher, coll. « Anatolia », 2005 (ISBN 9782268053004), p. 133

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